La fusion entre les deux distributeurs de fourniture de bureau Staples et Office Depot n’aura finalement pas lieu. La Commission fédérale du Commerce (FTC) avait déjà désapprouvé la fusion et à présent le tribunal a suivi cet avis.
Une position trop dominante
Début 2015 Staples avait fait part de son intention de racheter Office Depot pour un montant de 6,3 milliards de dollars (5,5 milliards d’euros). Cette fusion aurait donné naissance à un groupe comptant des milliers de points de vente et générant un chiffre d’affaires d’environ 35 milliards de dollars (30,7 milliards d’euros).
En décembre la FTC, l’autorité américaine de la concurrence, avait déjà fait savoir qu’elle n’était pas favorable à cette fusion et jugeait qu’elle porterait atteinte à la concurrence. De fait, la position dominante de l’entreprise fusionnée aurait vraisemblablement conduit à des prix plus élevés.
A présent la justice fédérale américaine a suivi l’avis de la FTC et a décidé de bloquer la fusion. Staples et Office Depot n’ont pas l’intention de contester cette décision et renoncent donc la fusion. Toutefois, vu l’abandon de l’opération, Staples devra verser 250 millions de dollars (220 millions d’euros) d’indemnité de rupture à Office Depot.
Auparavant l’Europe avait pourtant donné son accord à la fusion entre les deux entreprises, à condition que certaines parties soient cédées.