Depuis début 2010 le Belge ne s’était plus autant serré la ceinture. Durant le premier et le deuxième trimestre 2011 le taux d’épargne s’élevait respectivement à 15,4% et 15,8%, pourcentages plus élevés qu’en 2010.
La croissance des dépenses de consommation des foyers belges notamment a diminué de 0,3%, alors qu’au deuxième trimestre (probablement grâce au printemps ensoleillé) la croissance s’élevait encore à 1,3%. Le Belge a également économisé sur les investissements dans la maison : les dépenses pour la construction et la rénovation des habitations ont diminué de 0,8% par rapport au deuxième trimestre. Pourtant ce n’est pas faute de moyens car les revenus bruts disponibles des foyers belges ont augmenté en moyenne de 2%, principalement suite à la hausse des rémunérations.
Les chiffres pour le quatrième trimestre 2011 n’ont pas encore été publiés par la Banque Nationale. Vu la période des fêtes, le Belge a généralement plus difficile au dernier trimestre à mettre de l’argent de côté.
Traduit par Marie-Noëlle Masure