RetailDetail BE
Belgique - FR
  • België - NL
  • Belgique - FR
  • Nederland - NL
  • Europe - EN
  • À propos de nous
  • Contacter
  • Abonnez-vous
  • Connectez-vous user
  • News
    • Food
    • Mode
    • Maison & Déco
    • Electro
    • Beauté/Soins
    • Bricolage/Jardin
    • Loisirs
  • RetailDetail Plus
  • Events
  • Hunt
  • RetailHub
  • Advertising & Partnerships
    • EVENT PARTNERSHIPS
    • PRINT ADVERTISING
    • ONLINE ADVERTISING
    • PRINT ARCHIVE
RetailDetail BE
Belgique - FR
  • België - NL
  • Belgique - FR
  • Nederland - NL
  • Europe - EN
  • À propos de nous
  • Contacter
  • Connectez-vous user
  • News
    • Food
    • Mode
    • Maison & Déco
    • Electro
    • Beauté/Soins
    • Bricolage/Jardin
    • Loisirs
  • RetailDetail Plus
  • Events
  • Hunt
  • RetailHub
  • Advertising & Partnerships
    • EVENT PARTNERSHIPS
    • PRINT ADVERTISING
    • ONLINE ADVERTISING
    • PRINT ARCHIVE
thumb
Écrit par Stefan Van Rompaey
Dans cet article
  • Les sujets Crise
  • Géographie Belgique
Partager l’article
  • facebook
  • instagram
  • twitter
  • linkedin
  • email

Chiffres exclusifs : un tiers des boutiques de mode et plus de 40% des supermarchés ont besoin de liquidités

icon
Général26 novembre, 2022
Shutterstock.com

Quelque 54% des détaillants belges sont gravement affectés par la crise énergétique et le choc salarial. Selon une analyse de Graydoncreditsafe, même les entreprises en bonne santé rencontrent désormais des difficultés financières.

Test de résilience

« Avant la crise sanitaire, on pouvait déjà considérer qu’environ 5% des entreprises belges étaient en mauvaise santé. Plus de 86% d’entre elles étaient en bonne ou très bonne santé, les autres se situant entre les deux : elles présentaient des symptômes, mais pas au point de considérer qu’elles étaient en graves difficultés », explique Eric Van Den Broele, Director Research & Development chez Graydoncreditsafe, spécialiste des données financières.

Après les attentats de 2016, il a développé un système qui permet de prendre le pouls des entreprises et de mesurer les réserves dont elles disposent en plus de celles nécessaires à leur fonctionnement quotidien et à l’absorption des risques normaux. Il peut ainsi évaluer la résilience des entreprises face à un choc. De plus, lui et son équipe ont développé des systèmes d’analyse de données qui mesurent au jour le jour l’impact de chaque choc sur ces réserves.

Réserves épuisées

Les mesures gouvernementales ont permis à la plupart des entreprises de survivre à la crise sanitaire, mais un certain nombre d’entre elles qui étaient parfaitement saines et rentables avant les confinements successifs sont sorties de la crise en manque de réserves : 18% des entreprises avaient besoin d’une injection de capitaux. Aujourd’hui, la crise énergétique et le choc salarial actuels les enfoncent davantage. De plus, ces nouveaux chocs frappent aussi les nombreuses entreprises qui disposent encore de réserves. On estime ainsi que 27% des entreprises ont épuisé leurs réserves : elles ont un besoin urgent d’argent frais.

« Pour relancer les entreprises qui étaient en bonne santé avant les chocs, il faut y injecter 94 milliards, dont 19 milliards sont la conséquence directe du choc énergétique et salarial », poursuit Eric Van Den Broele. « Surtout dans le contexte actuel, il ne faut pas uniquement penser à un aide du gouvernement. Pendant la pandémie, de nombreux petits entrepreneurs ont rapatrié dans leur entreprise une partie du capital pension qu’ils avaient constitué à titre privé. Les amis et la famille peuvent leur venir en aide par exemple sous la forme d’un prêt subordonné, les banques peuvent accorder des crédits, les entreprises peuvent procéder à des réductions de coûts et/ou à des augmentations de prix. Reste à savoir si ces solutions sont réalistes dans chaque situation. Si ce n’est pas le cas, nous risquons une vague de fermetures et même une augmentation du nombre de faillites. »

Un tiers en danger

La situation est encore plus dramatique dans le retail. Dans ce secteur, 54,32% des entreprises semblent incapables de résister à la crise actuelle. On considère même que 38,05% des retailers en bonne santé auront besoin d’une injection de capitaux pour survivre au choc. Seuls 30% d’entre eux s’avèrent réellement résilients.

Dans la mode, 28% des entreprises saines sont en difficulté après le choc salarial et énergétique : elles ont donc besoin de liquidités supplémentaires. Avant la crise actuelle, c’était 17%. La hausse des coûts de l’énergie, en particulier, est catastrophique. Dans le graphique ci-dessous, les entreprises saines qui connaissent néanmoins des difficultés figurent dans le segment 3, en bas à droite. À peine 35% des détaillants de mode sont suffisamment armés pour faire face à la crise (courbe verte du haut).

Les grands supermarchés ne sont pas épargnés

Dans le food-retail, les petits supermarchés sont particulièrement touchés : près de la moitié (48%) d’entre eux sont en danger à la suite de la hausse des coûts salariaux et énergétiques. La situation n’est pas meilleure parmi les supermarchés de taille moyenne : 45% d’entre eux sont en danger. Et même les grands supermarchés ne pourront pas tous résister à cette tempête invisible : ils sont 41% à avoir besoin d’argent frais pour survivre.

Les marges ont toujours été très faibles dans le food-retail, et la concurrence féroce qui règne dans ce secteur empêche ces entreprises de répercuter correctement les augmentations de coûts sur leurs prix de vente. En outre, les consommateurs semblent clairement passés en mode économies. Ce qui n’est pas sans conséquence. Ici encore, moins d’un tiers des supermarchés sont armés pour absorber le choc.

Au total, les acteurs du food-retail et de la mode ont besoin de 513,38 millions d’euros de capitaux frais pour résister à la tempête, a calculé Graydoncreditsafe. Ce qui n’empêche pas le secteur de compter encore un certain nombre d’entreprises disposant de réserves importantes (surtout le segment 9 sur le graphique) : ensemble, elles ont même accumulé plus de 1,4 milliard d’euros. « Une vague d’acquisitions est donc un possible. Reste à savoir si une telle consolidation, qui s’accompagnera inévitablement d’une certaine uniformisation du secteur, est socialement et économiquement souhaitable à long terme. Il y a matière à débat. »

Comment s’est déroulée l’analyse

Nous sommes partis de l’état de santé des entreprises au 31 décembre 2021, date qui correspond à peu près à la fin de la crise sanitaire. En abscisse, nous regroupons (en colonnes) les entreprises qui étaient saines ou moins saines à ce moment-là selon les ratios financiers classiques (liquidité, solvabilité, quelques ratios plus développés et des données non financières supplémentaires). La colonne de gauche représente les entreprises qui présentaient à ce moment des signes de très mauvaise santé – toujours sur la base d’une analyse approfondie, mais traditionnelle. Dans cette population, le risque de faillite est donc traditionnellement très élevé. La colonne du milieu regroupe les entreprises pour lesquelles le risque de faillite reste faible, même si elles connaissent certaines difficultés. La colonne de droite rassemble les entreprises qui étaient en bonne ou très bonne santé selon ces analyses.

Nous calculons en outre la résistance aux chocs de chaque entreprise individuelle, c’est-à-dire la présence de réserves redondantes. Il s’agit des réserves supplémentaires qui s’ajoutent aux réserves normales utilisées pour financer les opérations quotidiennes (besoins en fonds de roulement) et absorber les risques normaux.

C’est à l’aide de ces réserves que nous mesurons la résistance aux chocs d’une entreprise.

La multitude d’observations de données avec laquelle nous prenons le pouls de chaque entreprise au quotidien nous permet d’établir dans quelle mesure un choc (dans ce cas, le choc énergétique et les indexations salariales) va affecter ces réserves. Les courbes sur l’axe des ordonnées projettent l’impact des chocs, y compris les effets potentiellement positifs des mesures de soutien. La courbe supérieure montre les entreprises qui continuent à disposer de réserves redondantes même après le ou les chocs, la courbe inférieure, les entreprises qui se retrouvent dans une situation négative (besoin de capitaux). Il est évident qu’un choc impactera différemment chaque secteur.

Neuf segments

Les segments de la 9-Grid combinent ainsi les deux dimensions : santé classique et résistance aux chocs. 

Le segment 3 se distingue immédiatement : il regroupe les entreprises qui étaient saines au 1er janvier 2022 selon les critères traditionnels, mais font aujourd’hui face à des besoins de capitaux urgents.

Le segment 6 se compose des entreprises qui ne sont pas en situation de grande détresse, mais auront inévitablement besoin de capitaux supplémentaires en temps voulu.

Le segment 9 rassemble les entreprises qui étaient saines avant la crise et disposent toujours de réserves importantes.

Il ne fait cependant aucun doute qu’un grand nombre de ces entreprises vont elles aussi subir les effets négatifs de la crise sanitaire et seront donc contraintes de puiser largement dans ces réserves. Ce dernier point n’est pas à négliger : les réserves qui doivent être utilisées maintenant réduiront à terme leur capacité à réaliser de nouveaux investissements. La force de frappe à long terme de nos entreprises s’en trouve ainsi affectée. D’autre part, ces réserves offrent la possibilité de saisir immédiatement les opportunités qui se présenteraient sans devoir faire appel à des tiers.

Le segment 7 est particulier. Nous y trouvons un certain nombre d’entreprises qui étaient considérées comme « en mauvaise santé » avant la crise (et le sont encore pour l’essentiel) – avec pour la plupart une rentabilité réduite –, mais ont été relancées par les mesures d’aides prises lors de la crise sanitaire. Rares sont cependant celles qui pourront réellement tirer parti des opportunités offertes par la crise et accroître leur activité et leur chiffre d’affaires. La plupart se portent mieux aujourd’hui qu’avant la crise sanitaire grâce aux mesures d’aide – du moins en théorie.

Tiens-toi à jour

Recevez nos newsletters gratuites et ne manquez pas les dernières actualités retail.

Abonnez-vous
logo

Quelque 54% des détaillants belges sont gravement affectés par la crise énergétique et le choc salarial. Selon une analyse de Graydoncreditsafe, même les entreprises en bonne santé rencontrent désormais des difficultés financières.

Plus sur Général
Voir plus
  • icon
    Général31 janvier, 2023
    Dieter Struye, directeur non food, quitte Colruyt Group

    Dieter Struye n'est plus le directeur non food de Colruyt Group, RetailDetail apprend de bonne source. Le haut dirigeant était à la tête des chaînes Dreamland, Dreambaby, Bike Republic et The Fashion Society depuis février 2018.

  • icon
    Electro31 janvier, 2023
    « Moins de déchets ? L’habillement et l’électronique doivent devenir plus durables »

    En Europe, près de 22 milliards d'euros d'invendus sont détruits chaque année. Mais que signifie réellement ce chiffre, car il ne s'agit pas uniquement de commandes en ligne retournées.

  • icon
    Général30 janvier, 2023
    Action remporte du succès avec la semaine de quatre jours

    Les employés des magasins belges d'Action peuvent dorénavant opter pour une semaine de travail de quatre jours. La nouvelle initiative suscite beaucoup d'intérêt, y compris chez d'autres détaillants.

Événements
  • 16
    Fév

    Captains of Retail 2023
  • 23
    Mar

    Omnichannel & E-Commerce Congress
  • 20
    Avr

    RetailDetail Congress
  • 11
    Mai

    Fashion & Beauty Congress
  • 29
    Juin

    Food Congress

Les plus lus
  • icon

    Food24 janvier, 2023

    Les Européens peuvent manger de la poudre de grillons et des petits ténébrions

  • icon

    Food9 janvier, 2023

    Les magasins Metro rouvrent comme Sligro-M

  • icon

    Food13 janvier, 2023

    Les employés de Makro en faillite recherchés sur le marché du travail

  • icon

    Food3 janvier, 2023

    « Intermarché by Mestdagh » fait ses débuts mercredi

Suivre RetailDetail
  • socialFacebook
  • socialTwitter
  • socialInstagram
  • socialLinkedIn
footer-logo
RetailDetail, première communauté retail b2b au Benelux, tient au courant les professionnels du retail par ses publications online et offline, ses évènements, ses voyages inspirants retailhunt et sa plateforme de cocréation retailhub, où les retailers et leurs fournisseurs peuvent vivre l’avenir du shopping.
Adresse postale:
Kolveniersstraat 7, bus 26 2000 Anvers
Adresse de visite:
Stadsfeestzaal - Meir 78 2000 Anvers
Comment nous joindre:
Itinéraire
© 2023 RetailDetail
conditions générales | politique en matière de protection de la vie privée
+32 3 500 89 59 info@retaildetail.be
Nous utilisons des cookies sur notre site web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et vos visites répétées. En cliquant sur ‘Accepter tout’, vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies.
Accepter tout
Manage consent

Privacy Overview

This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Enregistrer & appliquer