La parfumerie de luxe Skins ouvre mercredi son troisième magasin belge, à Bruxelles, après des boutiques à Anvers et à Gand. La formule, qui mise sur des marques de niche comme Aesop, Acqua Di Parma et Marie-Stella-Maris, marque une croissance rapide.
La beauté ne faiblit pas
Le chiffre d’affaires de Skins frôle déjà les 53 millions d’euros cette année, soit un tiers de plus qu’en 2024 alors que l’année est à peine à mi-chemin. La chaîne de cosmétiques vise un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros pour l’ensemble de l’année, déclare la directrice commerciale Eefje Luuring à De Tijd. Plus de la moitié du chiffre d’affaires provient des parfums, le commerce électronique représentant plus d’un quart du chiffre de vente.
Un nouveau magasin à Bruxelles ouvrira ses portes ce mercredi. D’ici la fin de l’année, d’autres boutiques suivront à Leiden, Utrecht et Hambourg. En Allemagne, Luuring vise 70 magasins en dix ans : Cologne et Francfort sont déjà concrètement dans les tuyaux. La France est également dans le viseur. Skins compte aujourd’hui 24 magasins dans trois pays : les Pays-Bas, la Belgique et, fait surprenant, l’Afrique du Sud.
Au début de cette année, le groupe d’investissement belge Vendis Capital a pris une participation majoritaire dans la formule d’origine néerlandaise, ce qui rend possible l’expansion si rapide. L’industrie mondiale de la beauté continue en effet de croître de manière significative – avec une prévision de croissance annuelle de 5 % jusqu’en 2030 – malgré le marché du luxe en difficulté.


