L’Union européenne souhaite mettre en place des passeports numériques pour les vêtements, qui justifient les allégations environnementales. Alors que de nombreux fabricants à travers le monde attendent encore des précisions, ceux du Bangladesh prennent déjà des mesures. Ce n’est pas anodin, car ce pays est le deuxième exportateur mondial de vêtements.
Lutter contre le greenwashing
Dans un avenir proche, les consommateurs européens pourront scanner des codes QR ou des étiquettes électroniques pour consulter les passeports numériques des produits (DPP) des vêtements et vérifier l’exactitude des allégations écologiques. Ces passeports indiquent la composition d’un vêtement, la quantité d’énergie, d’eau et de produits chimiques nécessaire à sa production et les personnes impliquées dans chaque étape de la production. Selon une analyse du Service de recherche du Parlement européen, les fournisseurs du Bangladesh pourraient devoir introduire une première version dès 2027.


