Kingfisher relève ses prévisions de bénéfices pour l’exercice 2025/26 grâce à des réductions de coûts, malgré une baisse du chiffre d’affaires hors du Royaume-Uni.
Augmentation en France?
Au troisième trimestre (jusqu’au 31 octobre), Kingfisher a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 3,25 milliards de livres sterling (3,8 milliards d’euros). Cela représente à peine 1 % de plus qu’un an auparavant, malgré des effets de change positifs. En France, le chiffre d’affaires a augmenté de 0,7 % pour atteindre 974 millions de livres sterling (1,1 milliard d’euros), mais à taux de change constants, il a diminué de 2,6 %.
Au Royaume-Uni et en Irlande, le chiffre d’affaires a augmenté de 4,2 % pour atteindre 1,68 milliard de livres sterling (un peu moins de deux milliards d’euros).En Pologne, le chiffre d’affaires déclaré a augmenté de 2,9 % pour atteindre 481 millions de livres sterling (560 millions d’euros), mais là aussi, à taux de change constants, on constate une baisse (-1,2 %). Dans les autres activités internationales, on observe même une baisse de 33,5 % pour atteindre 112 millions de livres sterling (130 millions d’euros).
Prévisions de bénéfices revues à la hausse
Le groupe, qui comprend notamment B&Q, Brico Dépôt et Castorama, table désormais sur un bénéfice avant impôts ajusté compris entre 540 et 570 millions de livres sterling (630 à 670 millions d’euros) pour l’ensemble de l’exercice (jusqu’au 31 janvier 2026). Auparavant, le groupe visait une fourchette comprise entre 480 et 540 millions de livres sterling.
Le PDG Thierry Garnier qualifie le dernier trimestre de « très bon » et salue les « initiatives stratégiques dans le domaine du commerce électronique » dans les principales catégories. « B&Q, Screwfix et Iberia continuent de croître plus fortement que le marché », ajoute le dirigeant, ce qui lui « donne confiance pour revoir à la hausse nos prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’exercice ».


