Le groupe français Rebirth souhaite payer quinze millions d’euros pour acquérir une participation majoritaire de 80 % dans le fabricant bruxellois de vélos électriques Cowboy. La transaction devrait être finalisée dans environ deux semaines.
Faire face aux coûts
L’intérêt de Rebirth n’est pas nouveau : à la mi-août, Cowboy avait déjà signé un accord avec les Français « pour assurer son avenir à long terme « . Les Français sont présents dans le secteur du vélo avec des marques telles que Gitane, Peugeot et Solex.
Le PDG Grégory Trebaol souhaite rendre Cowboy plus rentable en commençant à utiliser davantage de pièces standard pour la marque bruxelloise, qui est justement connue pour son look épuré et intégré grâce à l’utilisation de nombreux composants propriétaires. Cela devrait rapporter jusqu’à deux millions d’euros, selon le dirigeant.
En équilibre en 2027 ?
Trebaol s’attend à ce que Cowboy enregistre encore une perte de huit à dix millions d’euros cette année, pour un chiffre d’affaires d’environ 20 millions d’euros, selon Le Figaro. Après, ce chiffre d’affaires devrait doubler en deux ans, ce qui permettrait à Cowboy d’atteindre l’équilibre en 2027.
L’accord est un énorme soulagement pour Cowboy, qui a déclaré le mois dernier dans son rapport annuel 2024 qu’elle pourrait faire faillite à court terme si des fonds supplémentaires n’étaient pas trouvés très rapidement. Un rappel important et des problèmes liés aux longs délais de livraison ont fait culminer la perte nette à 21,7 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 33,7 millions d’euros.


