Après l’offre d’Intermarché pour 81 supermarchés Colruyt français, le leader du marché français E.Leclerc a également fait une offre concrète pour 12 supermarchés. Le sort des magasins restants est incertain.
Des magasins relativement petits
Alors que Colruyt Group poursuit ses discussions avec le Groupement Mousquetaires, le groupe derrière la chaîne de supermarchés Intermarché, en vue d’acquérir 81 supermarchés français et 44 stations-service Dats 24, le détaillant a également reçu une offre d’E.Leclerc pour l’acquisition de 12 supermarchés restants et de 120 employés. L’entreprise de Halle l’a confirmé à L’Echo.
Des adhérents du Mouvement E. Leclerc, une coopérative, reprendront les magasins. Il s’agit de magasins relativement petits, d’environ 1.000 m², alors que le leader français est connu pour ses grands hypermarchés. Mais le détaillant s’oriente vers une stratégie multiformat qui comprend également des magasins Express plus petits et des points de collecte autonomes (« Drives »).
Si cette opération se concrétise, une douzaine de magasins resteront en attente d’une solution. Et cela devient de moins en moins évident, sait Olivier Dauvers, observateur du commerce de détail, qui a cartographié les supermarchés. Plusieurs Colruyts sont proches de la frontière allemande, où la concurrence avec les hard discounters est encore plus problématique qu’ailleurs. D’autres magasins se trouvent sur des marchés où les concurrents locaux sont très nombreux, y compris Intermarché.


