Starbucks ferme des succursales aux États-Unis et au Canada et supprime 900 emplois dans le cadre d’une restructuration d’un milliard de dollars américains (environ 930 millions d’euros). La chaîne de cafés prévoit ensuite de reprendre sa croissance et de rénover 1 000 magasins.
Emplacements non rentables
La chaîne de cafés réduit le nombre de ses magasins aux États-Unis et au Canada de 1 % pour l’exercice en cours, ce qui le porte à 18 300. Starbucks prévoit ensuite d’agrandir et de rénover à nouveau 1 000 magasins. Une étude interne a conclu que certains sites ne pouvaient pas devenir rentables. Starbucks se concentre donc sur les sites qui s’inscrivent dans la nouvelle stratégie du PDG Brian Niccol visant à rendre les cafés plus attrayants.
Toutefois, dans une lettre adressée au personnel, le dirigeant écrit que les premières améliorations se traduisent par des clients qui viennent plus souvent, restent plus longtemps et laissent des commentaires positifs. Il doit inverser la tendance après six trimestres consécutifs de baisse des ventes. Son plan se concentre sur l’augmentation du nombre de places assises et de points de vente dans les cafés. Jusqu’à présent, ces changements n’ont pas eu d’impact majeur sur les résultats financiers. Starbucks a récemment publié un chiffre d’affaires et des bénéfices inférieurs aux prévisions. La chaîne est confrontée à une concurrence accrue sur ses deux principaux marchés, les États-Unis et la Chine. Il s’agit déjà de la deuxième série de licenciements sous la direction de Niccol, après la suppression de plus d’un millier d’emplois au début de l’année.


