Zeeman a publié un rectificatif concernant la comparaison des prix de ses diamants de laboratoire afin d’éviter un procès. Vendredi, le détaillant a conclu un accord avec le bijoutier Gisser, qui avait saisi la justice pour cause d’informations trompeuses.
Procédure en référé
Le litige a éclaté après le lancement, début septembre, d’un pendentif en argent avec un diamant synthétique au prix de 29,99 euros. Zeeman a comparé ce bijou à des produits vendus chez les bijoutiers qui, selon la chaîne, sont souvent dix fois plus chers, au grand dam d’Ammar Katib, propriétaire de la bijouterie Gisser.
Ce dernier a souligné que les bijoutiers travaillent généralement avec de l’or, qui, selon lui, est environ quatre-vingts fois plus cher que l’argent, et que les diamants de laboratoire vendus chez les bijoutiers sont souvent plus gros. Selon lui, Gisser proposerait des prix similaires avec des matériaux identiques. Le bijoutier a donc engagé une procédure en référé. Au début de l’audience à La Haye, le juge a demandé aux parties si elles pouvaient trouver une solution à l’amiable. Après une suspension, les deux parties ont décidé de conclure un accord.
Zeeman a alors publié une rectification sur son site web. La chaîne reconnaît que la comparaison des prix utilisée n’est pas représentative et que les prix des bijoux sertis de diamants synthétiques ne peuvent pas toujours être comparés à l’identique. Le discounter textile affirme n’avoir jamais eu l’intention de tromper les consommateurs.


