Les consommateurs de produits de beauté veulent en avoir pour leur argent : dans un marché où le luxe perd du terrain et où les acteurs en ligne gagnent du terrain, la beauté nécessite une nouvelle approche. L’ère du « plus c’est mieux » cède la place à celle du « plus n’est pas suffisant ».
La facilité d’hier appartient au passé
Le marché mondial de la beauté, estimé à 409 milliards d’euros, se ralentit. Alors que le secteur enregistrait encore une croissance annuelle de 7 % entre 2022 et 2024, une progression plus modérée de 5 % est attendue d’ici 2030. Les principaux moteurs de croissance que sont l’innovation et le pouvoir de fixation des prix ne vont plus de soi, en raison de l’instabilité géopolitique, de l’inflation et de l’évolution des attentes des consommateurs.