Les discussions concernant la restructuration envisagée par le Groupe Mestdagh ont repris, mais s’annoncent difficiles. Les syndicats tirent d’ores et déjà un coup de semonce dans la presse concernant certains points épineux, comme les ouvertures dominicales.
« Un coup d’épée dans l’eau »
L’entreprise familiale déficitaire Groupe Mestdagh, qui exploite 83 supermarchés Carrefour Market dans la partie franchophone du pays, prévoit de supprimer 340 emplois. En outre, la direction propose une série de mesures visant à améliorer la rentabilité du groupe : l’ouverture des magasins intégrés tous les dimanches et les jours fériés, une organisation de travail plus polyvalente avec moins d’heures de travail et une plus grande productivité. Il y a quelques mois l’annonce de ces mesures avait provoqué une série de grèves dans les magasins et le centre de distribution du groupe.
Après une interruption durant les mois d’été, les négociations concernant le plan social ont repris. Mais les discussions s’annoncent laborieuses à en croire les déclarations des syndicats dans la presse franchophone. Selon Myriam Delméé du syndicat socialiste Setca, la première réunion de la semaine dernière fut « un coup d’épée dans l’eau ». Elle n’a pas apprécié certaines pistes proposées par la direction et se montre très combative, mais n’entre pas dans les détails. La prochaine réunion est prévue pour jeudi.
