Malgré des ventes en hausse, Greenyard a terminé son exercice dans le rouge. Les marges sont sous pression et les coûts augmentent dans un environnement macroéconomique incertain.
Perte nette
Les ventes de Greenyard ont augmenté de 5,1 % pour atteindre 5,3 milliards d’euros lors de l’exercice 2024/25 cassé, principalement en raison de la croissance des volumes dans le segment frais, mais le bénéfice d’exploitation a chuté en raison de la baisse des marges dans le segment « long fresh » (conserves et surgelés). Le spécialiste des fruits et légumes a également dû faire face à des coûts de restructuration, à une hausse des amortissements, des impôts et des charges financières. Il en résulte une perte nette de 2,9 millions d’euros.
L’entreprise ne s’attend pas à une grande amélioration pour le moment : compte tenu des conditions macroéconomiques actuelles et futures très incertaines, Greenyard revoit à la baisse ses prévisions de bénéfices. Toutefois, cela ne change rien à l’intention du fondateur Hein Deprez de retirer l’entreprise de la cote avec le fonds d’investissement américain Solum Partners d’ici la fin de l’année.