La Commission européenne a effectué une perquisition chez Red Bull lundi, soupçonné d’entente et de fixation des prix. L’entreprise de boissons énergisantes affirme qu’elle coopère à l’enquête.
Risque d’amendes monstrueuses
La Commission européenne s’est rendue lundi dans les filiales de Red Bull dans plusieurs pays européens pour une inspection inopinée. Les perquisitions ont été effectuées sur la base de soupçons de cartellisation et d’abus de position dominante de la marque. Red Bull a annoncé la nouvelle elle-même, ajoutant immédiatement qu’elle coopérait à l’enquête.
Les perquisitions signifient que la Commission européenne enquête, mais ne signifient pas encore que l’entreprise sera reconnue coupable. Si elle l’est, Red Bull risque des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires total de l’entreprise. Dans la pratique, bien que des amendes énormes de plusieurs millions soient imposées, on n’en arrive presque jamais là.
L’année dernière, en octobre, le fondateur et PDG de Red Bull, l’Autrichien Dietrich Mateschitz, est décédé à l’âge de 78 ans. Depuis lors, le producteur de boissons énergisantes est dirigé par trois administrateurs. Son fils Mark Mateschitz possède 49 % des actions, tandis que la famille thaïlandaise Yoovidhya détient une petite majorité des parts.