Le fabricant belge de repas préparés Vaco fait désormais partie de la société belge Culinor Food Group, qui a racheté l’entreprise au groupe anglo-islandais Bakkavor.
Albert Heijn reste un client important
Vaco, qui dispose de deux sites de production à Olen et Herselt, fabrique des repas préparés, des plats de pâtes, des potages et certains plats de la cuisine du monde. Outre les repas ‘prêts à réchauffer’, l’entreprise produit également des aliments frais depuis 2014. Les produits sont vendus essentiellement aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Vaco a été fondé en 1982 en tant que division du groupe Ahold, raison pour laquelle Albert Heijn est un client important de l’entreprise. Actuellement Vaco emploie quelque 270 personnes.
Bakkavor a décidé de céder Vaco étant donné que la Belgique et les Pays-Bas ne constituent plus des marchés clés pour le groupe, qui souhaite désormais se concentrer sur ses activités au Royaume-Uni (où il livre des produits sous MDD à de grandes enseignes telles que Tesco, Marks & Spencer, Sainsbury’s, Waitrose, Asda et Morrisons), aux Etats-Unis et en Asie. Précédemment le groupe anglo-islandais avait déjà abandonné ses activités en Italie, en Tchéquie et en Afrique du Sud pour les mêmes raisons. Après la cession de Vaco, cette opération stratégique sera finalisée.
Culinor renforce sa position
Cette acquisition permettra au repreneur Culinor de renforcer sa position sur le marché belge. Depuis le rachat en 2011 de Hot Cuisine, qui s’est spécialisé dans la cuisine sous vide et collabore avec des chefs étoilés comme Sergio Herman et Peter Goossens, l’entreprise de Destelbergen est leader sur le marché des repas préparés pour le retail et le foodservice. Outre la Belgique, le groupe est également actif aux Pays-Bas, en France, en Allemagne, au Danemark, en Suède, en Espagne, en Autriche et en Suède. L’entreprise transforme 275 tonnes d’aliments par semaine.
La transaction devrait être bouclée d’ici l’automne prochain. Le nouveau groupe combiné réalisera un chiffre d’affaires de plus de 90 millions d’euros et aura une capacité de production de 40 millions de repas par an.
