Zeeman tire la carte de la transparence : les consommateurs peuvent poser n’importe quelle question sur la durabilité de la marque, le détaillant promet des réponses. Qu’il s’agisse du travail des enfants ou de la consommation d’eau.
Des questions sur les prix bas
Dans une nouvelle campagne de marketing, Zeeman met la transparence à l’honneur. Le discounter lance une page permanente de questions-réponses sur son site Web, où les consommateurs peuvent partager leurs questions sur la responsabilité sociale du label. Les questions et réponses précédentes peuvent également être lues sur le site.
« Les prix bas suscitent parfois des questions, » reconnaît Zeeman. Par exemple, un T-shirt à moins de 4 euros peut-il être correct ? Les fabricants sont-ils payés décemment, ou est-il fabriqué par des enfants ? Dans sa dernière campagne, Zeeman invite les clients à ne pas rester avec de telles questions, mais simplement à les poser.
« Nous pensons sincèrement qu’il est bon d’emmener tout le monde dans nos dilemmes et les démarches que nous entreprenons. C’est pourquoi nous le voulons rendre plus facile et plus accessible aux gens pour qu’ils nous posent leurs questions, » dit Zeeman.
Emmener dans les dilemmes
Dans les sept pays où le détaillant est présent, un spot télévisé, un prospectus et une campagne sur les médias sociaux sont actuellement en cours, montrant la nouvelle collection de basiques de Zeeman avec trois questions : « 3,49 ? Fabriqué par des enfants, sans doute ?, » « Combien d’eau faut-il pour fabriquer ce T-shirt ? » et « Le fabricant de ce pull est-il payé correctement ? ».
Voici déjà les réponses : Zeeman vérifie elle-même et avec FairWear le travail des enfants dans sa chaîne d’approvisionnement, un T-shirt en coton utilise environ 2 700 litres d’eau et la société paie actuellement cinq fournisseurs un « salaire de subsistance » plutôt que le simple salaire minimum légal. La chaîne affirme qu’elle cherche à augmenter ce nombre de fournisseurs chaque année, toujours en collaboration avec d’autres détaillants.
En 2017, Zeeman a mené la campagne « Les points de critique », invitant les clients, les parties prenantes de la RSE et les parties intéressées à son siège pour poser leurs questions critiques. Les réponses ont été publiées dans la brochure « 26 points de critique ».
