Soulagement parmi les employés des centres de distribution belges de Nike : il n’y aura pas de licenciements secs, bien que l’entreprise transfère les emplois du week-end pour réduire les coûts.
« Pas de nuages d’orage »
Nike transfère 155 emplois du week-end vers la semaine dans ses centres de distribution de Ham et de Laakdal. Il y a trop peu de travail le week-end et les coûts salariaux sont alors plus élevés. Toutefois, aucun des 5 000 employés n’a à craindre pour son emploi, rapportent les syndicats aujourd’hui à l’issue du comité d’entreprise spécial.
Samedi, le personnel sera également informé des mesures d’accompagnement qui seront prises. « Il n’est donc pas question de nuages d’orage. Il y aura même 150 emplois temporaires supplémentaires en temps voulu. Mais cela a un impact sur la vie de famille des employés qui travaillent depuis longtemps le week-end », a déclaré un représentant syndical à Het Belang van Limburg.
Sous pression
La marque Trainer est sous pression depuis un certain temps, en raison de l’affaiblissement de l’économie chinoise, mais aussi de mauvais choix stratégiques, tels que la réduction de la coopération avec les détaillants multimarques. À cela s’ajoute la menace des droits de douane américains, alors que des concurrents comme Hoka, Asivs et New Balance gagnent des parts de marché en mettant l’accent sur le sport, la mode et l’innovation.
C’est pourquoi les employés craignaient une série de licenciements, mais il n’en sera rien. Depuis ses centres de distribution belges, Nike expédie des produits dans des dizaines de pays d’Europe et d’Asie. C’est également une plaque tournante du commerce électronique.